Aides à domicile, les invisibles indispensables

Il est urgent de reconnaître le rôle fondamental des aides à domicile, dans notre société !

Dans l’Oise, pendant le confinement, les aides à domicile de l’ADMR sont restées mobilisées, investies et ont répondu présentes 

Mobilisées et investies au même titre que les soignants en cette période de crise, les aides à domicile répondent présentes.

Elles étaient là, aux domiciles des personnes les plus fragiles et en perte d’autonomie pour assurer l’aide des actes essentiels de la vie quotidienne ;

Elles ont fait barrière à l’hospitalisation ;

Elles ont permis le maintien en confinement à domicile des personnes positives COVID et ainsi éviter une surcharge et un engorgement des hôpitaux ;

Elles ont maintenu le lien social avec les personnes les plus isolées et les proches aidants.

Bien qu’elles soient indispensables à la société, les aides à domicile sont les grandes oubliées de l’élan de reconnaissance et de solidarité adressé ces derniers mois aux personnels soignants.

L’aide à domicile doit être reconnue et valorisée

Les aides à domicile sont restées (et sont toujours) mobilisées pour lutter contre l’épidémie du Covid-19.

Elles n’ont pourtant fait l’objet d’aucune reconnaissance. Sans les aides à domicile, plus de 800 000 personnes en perte d’autonomie en France ne pourraient être accompagnées chez elles.

Ces métiers doivent être valorisés.

 
Les aides à domicile jouent un rôle fondamental dans notre société

Maintenir les plus fragiles à domicile est une alternative au placement en EHPAD et dans certains cas, peut éviter une hospitalisation. C’est aussi soulager les aidants.

L’accompagnement dans les actes essentiels de la vie et maintenir au maximum l’autonomie des personnes à domicile font parties de leurs missions principales.

Les aides à domicile apportent aussi un soutien psychologique et le maintiennent du lien social avec les personnes âgées, dépendantes, en situation de handicap, isolées, fragiles.

Des centaines de milliers d’aides à domicile en France

Les femmes représentent 97 % des aides à domicile. 89 % d’entre elles sont à temps partiel. Parce que leur rémunération tourne autour du Smic horaire, 20 % d’entre elles vivent en-dessous du seuil de pauvreté.